L’accordéon diatonique des salons mondains aux bals populaires (1829-2014)

Resumat

Grâce aux explorateurs, missionnaires, marins et émigrants, l’accordéon diatonique, inventé et manufacturé en Europe au XIXe siècle, s’est enraciné dans tous les continents et a contribué à l’éclosion de nouvelles musiques à danser. Joué partout par une foule d’anonymes, il est aussi mis en valeur par un grand nombre de musiciens renommés et talentueux.

Connu en France sous divers petits noms (boest an diaoul en Bretagne, diableton en Occitanie, trikitixa au Pays basque ou encore râlé-poussé à La Réunion), l’accordéon diatonique a été, pendant la première moitié du XXe siècle, l’instrument populaire par excellence. Pendant un demi-siècle, il a accompagné la vie musicale des villes et des villages français, fait danser des dizaines de couples, animé les bals de noce, et même égaillé la vie des soldats dans les casernes et dans les tranchées. Depuis le début des années 1970, il connaît une renaissance spectaculaire et a trouvé un second souffle entre les mains de musiciens inventifs et novateurs.

À partir de sources écrites, de documents historiques et iconographiques, de témoignages littéraires et de récits de voyage, Patrick Lavaud se fait conteur et nous entraîne sur les routes de l’accordéon diatonique, depuis son invention à Vienne, en 1829, sous le nom d’accordion. Richement illustré, ce bel ouvrage suit la trace de l’instrument dans les salons mondains et dans la rue, les ports et les bateaux, des pays au bout du monde, les villes et les campagnes, les bistrots et les guinguettes, les concerts et les bals.